17 janvier 2014

Retour à la page d'accueil

 

 

 

« Le Petit Faust », Opéra-bouffe, au Théâtre Déjazet pour 6 représentations seulement.

Informations pratiques

 

 

 

 

 

 

 

 

« Le Petit Faust », opéra-bouffe en 3 actes de Hervé (livret de H. Crémieux et A.Jaime Fils) est interprété par la compagnie des Frivolités Parisienne, au Théâtre Déjazet lors de 6 représentations.

Ce spectacle a été présenté pour la première fois au théâtre des Folies dramatique, à Paris, le 23 avril 1869.

 

 

Résumé :

Faust est un vieux maître d’école qui tient une classe de garçons et de filles. Marguerite lui est amenée par son frère Valentin, qui part pour la guerre ; elle met l’école sans dessus dessous, et se sauve. Faust, rajeuni par Méphisto, court après sa belle, la trouve dans un bal public, l’enlève dans un fiacre après avoir tué son frère. Le spectre de Valentin apparaît aux coupables et les entraîne aux enfers. Nous retrouvons les quatre personnages principaux du Faust de Gounod... parodiés avec un humour décapant !

 

L’histoire du spectacle.

« Le Petit Faust » fut représenté pendant 200 soirées consécutives ". Hervé jouait lui-même le rôle de Faust ; Valentin, c’était le comique Milher, la ravissante Blanche d’Antigny jouait Marguerite ; quant à Méphisto, rôle travesti, il mettait en valeur les formes très fin de siècle de Mlle Van Ghell ! "

L’ouvrage sera souvent repris : aux Folies-Dramatiques en 1876 et 1907 ; à la Porte Saint-Martin en 1882 et 1891 (avec Jeanne Granier), en 1897 aux Variétés.

 

 

 

Note d'intention de mise en scène

« Faust, c'est l’œuvre sage par excellence. La sagesse, confrontée aux limites de la science. Faust c'est l'homme en question.

Ici les librettistes ont décidé de le questionner à l'envers. Faust est totalement dépassé par la jeunesse. Comment ne pas penser à cette société qui vieillit et où l’on vend plus de couches culottes pour les personnes âgées au Japon que de couches pour enfant ! Faust ne comprend plus rien de son temps. Ce qui compte aujourd’hui c’est d’aller chercher les informations, pas de savoir. A quoi bon, puisqu’il y a Wikipédia !

A l'inverse du Faust de Gounod, Marguerite est l'opposé de la pureté, c'est une peste, une garce et qui ne pense qu’à son propre plaisir. Valentin, meurt en félicitant son meurtrier. Comme si il méritait son sort et qu’il l’acceptait. Méphistophélès de son côté est à la page, à la mode, dans le mouv’. Il connaît toutes les expressions modernes. Il est résolument de son temps. Les scènes sont cocasses, mais la critique de fond est redoutable ! Méphisto, l’homme moderne « Le progrès c’est de savoir parler en verlan ».Pour vendre son âme : plus de pacte, une tape dans la main, une adresse mail, et hop on s’engage, pour 5, 15, 100 ans, l’éternité…

J’ai été fasciné par la folie et le décalage des personnages d’Hervé. Déjà à son époque, Hervé se moquait des codes moraux mais aussi de ceux qui voulaient les faire bouger. L’idée dans cette mise en scène est de planter un décor extrêmement moderne. Le petit Faust était un pastiche d’une œuvre de son temps. Il faut absolument faire ce même travail. D’autant que Faust est un mythe universel. Il se passe très bien de son époque. Le décor sera simple mais à tiroir, à l’image des mondes de jeux vidéo ou seul les couleurs changent mais où les obstacles sont toujours au même endroit. Nous utiliserons tous les gadgets Hi-tech possible. Le chœur sera extrêmement mobile et agile parlant comme d’un seul homme, comme les petites machines que nous sommes devenues, avec nos téléphones portable standardisés, nos marques de vêtements universels et que nous retrouvons de Shanghai, à New York.

Le Petit Faust c’est le contraste loufoque d’un monde qui vieillit face à une jeunesse toute puissante, de plus en plus équipé et qui va de plus en plus vite grâce au progrès.

Et le plus étonnant dans ce projet c’est que tous ses intervenants sont jeunes. Quoi de mieux pour faire un spectacle bourré d’énergie et de donner à ce compositeur un nouveau souffle dans un monde qui à bien besoin de rire de lui-même…Et si les jeunes devenaient des vieux sages ? » Rémi PRECHAC - Metteur en scène

 

 

Créatifs :

Opéra-bouffe de Hervé

Livret de H. Crémieux et A.Jaime Fils

Mise en scène : Rémi Préchac

Direction Musicale : Julien Leroy

Direction du chant : Pierre Girod

Piano : Nicolas Royez

 

 

Les chanteurs

Arnaud Marzorati : Valentin

Sandrine Buendia : Méphisto

Céline Laly : Marguerite

Safir Behloul : Faust

Joano Malewski, Clémentine Découture, Clémentine Bourguoin, Dorothée Thivet

Emilien Marion, Alejendro Gabor

 

 

Les Instrumentistes

Violon Solo : Thibaut Maudry

Premiers violons : Simon Milone – David Naulin – Damien Vergez

Deuxièmes violons : Pauline Vernet - David Bahon - Camille Verhoeven

Altos : Hélène Barre - Marine Gandon

Violoncelles : Marlène Rivière – Jérémy Genet

Contrebasse : Sylvain Courteix

Flûte : Julie Huguet

Hautbois : Damien Fourchy

Clarinette : Mathieu Franot

Basson : Benjamin El Arbi

Cor : David Moulié

Trompette : Adrien Ramon

Trombone : Marc Abry

Ophicléide : Patrick Wibart

Timbales et percussions : Lucas Coudert

 

« Le petit Faust » est produit par la Compagnie « Les Frivolités Parisiennes », avec le soutien de la fondation Singer-Polignac, de la ville de Paris.

 

 

 

Informations pratiques

 

Lieu : Théâtre Déjazet, 41 boulevard du Temple 75003 Paris

Les 17, 18, 24, 25 janvier 2014 à 20h30

Matinées : les 19, 26 janvier 2014 à 15h

Durée : 1h40 sans entracte .

Tarifs : de 20 à 35€, étudiants : 18€

 

Réservations :
- par téléphone : 01 48 87 52 55
- par Internet : site du théâtre
 

 

Retour haut de la page

 
Agrandir le plan